La desaparecida inscripción cúfica del Maristán de Granada
Fueron los reyes católicos los que mandaron derribar los muros de separación de las habitaciones y de hacer un nuevo cerramiento a la vez que decorarlo con grandes escudos para un nuevo uso del edificio, la Casa de la Moneda, hasta 1698. Fue adquirido por los frailes Mercedarios Descalzos que lo vendieron de nuevo en 1748 a D. José Merchante, industrial de vinos, y el edificio consta como industria a finales del siglo XVIII. Posteriormente se cita este inmueble como albergue de vecinos y prisión a principios del siglo XIX. en 1841 se subasta y en 1843 su propietario D. José López pide licencia para su derribo que se produjo apresuradamente antes de que cumpliera el plazo para posibles reclamaciones en contra, hecho fue denunciado el 24 de julio de 1843 por el periódico El Grito de Granada y su propietario encarcelado según cita Francisco de Paula Valladar en el Apéndice de Monumentos destruidos de su Guía de Granada publicada en 1890. Su portada se mantuvo hasta que se desmontó unos años más tarde, hay constancia de su existencia en el libro Manual del artista y del viajero en Granada de José Giménez-Serrano, publicado en 1846.
Tras su uso como prisión y patio de vecinos, a mediados de la década de los setenta del pasado siglo el edificio fue declarado en ruinas y cerrado, encontrándose hoy día en estado deplorable.
Estudio de la inscripción cúfica de la portada del Maristán
Portada de la Casa de la Moneda, en Museo Granadino de Antigüedades Árabes, Antonio Almagro Cárdenas, Granada, 1886. Maqueta realizada por un anónimo «inteligente arquitecto, y muy conocedor del estilo árabe», op. cit.
La parte rayada de la inscripción cúfica era la existente cuando se derribó el edificio.
Fuentes documentales)
Francisco Vermudez de Pedraza, Historia Eclesiastica…, 1638
La caſa de la moneda labrò el Rey Abi Abdeli, aurâ quatrocientos años, para caſa de locos, como parece por ella, y lo manifieſta el letrero Arabe que tiene ſobre ſu portada: aſsilo dizen los que le han interpretado en nueſtro vulgar. Tiene vn grande eſtáque en el patio con dos leones en medio del marmol blãco de extraordinaria grandeza, que vierten agua por la boca. Otros dizen, que fue tambien caſa de moneda en tiempo de Moros. La variedad nace de la diſcordia de los interpretes de la inſcripcion Arabe, ſi no es que los Moros tengan vnos miſmos terminos para ſinificar caſa de locos y caſa de moneda (?)
Francisco Vermudez de Pedraza, Historia Eclesiastica…, 1638
Padre Juan de Echeverría, Paseos por Granada y sus contornos, 1764.
Forastero— Y unas como letras, que hace la labor de ladrillo, que está por debaxo, qué dice? son letras?Granadino— Sí, señor, y se leen así: No vence sino Dios.
Forastero— Qué esto es bueno?
Granadino— Y cómo que lo es: ellos tienen un altísimo concepto de Dios; pero luego lo echan á perder.
Jean François Peyron, Nouveau voyage en Espagne, fait en 1777 & 1778, 1783.
DE GRENADE
[…]
Grenade eſt la ville d’Eſpagne où les Maures ont laiſſé le plus de monuments. On diroit à voir la prodigieuſe quantité d’inſcriptions qui ſe ſont conſervées dans la ville & fes environs, & les beaux édifices de l’Alhambra & de Generalif, que ce peuple voulut fajre de Grenade le dépôt de la religion, de les uſages, de fes mœurs & de la magnificence. Il n’y a pas de mur dans cette ville où il n'ait, pour ainſi dire, gravé des traces de fa domination; mais malgré cette abondance de monuments, l’hiſtoire du regne des Maures en Eſpagne, soft encore enſevelie dans la confuſion & l’obſcurité. L’ignorance des Eſpagnols, leur fuperſtition, & la haine qu’ils portoient aux Maures, y ont beaucoup contribué; ils ont détruit ou laiſſé détruire, par le temps, tout ce qui portoit l’empreinte du Mahoinétiſine, au lieu de conſerver des monuments d’ancienneté , qui l’étoient en même-temps de leur gloire; & l’on peut dire que le haſard ſeul & la bonté de la conſtruction, bien plus que la curioſité & l’amour des arts, ont maintenu ceux qui reſtent encore, & qui dépériſſent tous les jours; cependant que de ſecours l’hiſtoire n’en auroit-elle pas retirés? Combien de fables détruites & épargnées à nos écrits! Mais il faut rendre juſtice au corps-de-ville de Grenade. Il fit faire, il y a nombre d’années, une copie fidélement interprétée de toutes les inſcriptions arabes qui ſe trouvoient dans la ville, & cette copie authentique fut dépoſée dans les archives publiques.
Je décrirai d’abord les monuments que renferme la ville. Celui qu’on vante le plus, eſt la maiſon dite des Monnoies; elle fut fondée par le roi Abi-Abdali, pour ſervir d’hoſpice aux inſenſés. Quelques interpretes ont prétendu que l’inſcription arabe qui eſt au-deſſus de la porte, déſignoit un hôtel des monnoies; d’autres ſoutiennent que ce n’étoit ni un hôtel des monnoies, ni des petites maiſons, mais un hôpital pour les indigents. Sa fondation date de la 778º. année de l’hégire, ou de l’an 1376 de notre ère; on jugera de ſon objet, par l’inſcription ſuivante.
«Louange à Dieu: cet hôpital, aſyle de miſéricorde, fut conſtruit pour les pauvres malades Maures, comme une ouvre dont da langue ne ſauroit trop vanter la piété & l’utilité. Il eſt là pour ſervir de monument à la foi & à la charité de ſon fondateur, & il ſera ſa récompenſe, lorſque Dieu héritera de la terre, & de tout ce qui eſt en elle. Ce fondateur eſt le grand, le renommé, le vertueux Abi-Abdallad Mahomad, qu’il profpere en Dieu, ce roi zélé, cet ami, ce bienfaicteur de ſon peuple, qui n’emploie fes miniſtres que pour la gloire de la ſecte & de Dieu; ce prince courageux, ce propagateur d’œvres - pies, ce protégé des anges, cette ame pure, le protecteur des loix & de la morale, ce digne empereur des Maures, qu’il proſpere en Dieu: il eſt fils de notre Seigneur, le roi juſte, haut & puiſſant, le conquérant, le fortuné, le dévot gouverneur des Maures. Abialhageg qui rend témoignage à la loi, fils du renommé, du ſublime Abi-Algualid, deſtructeur de ceux qui donnent à Dieu des compagnons; fils de Nazar le privilégié, heureux dans ſes œuvres, & dans tout ce qui eſt réſolu dans les décrets de Dieu, pour ſon ſervice & avec lui. Il s’occupa de cet édifice depuis l’inſtant que la nation Maure fut ſouveraine de cette ville, & il fit ainſi proviſion de mérite. Il remplit ſon arceau d’aumônes & de bonnes y œuvres toute con intention fut dirigée en la préſence de Dieu. Dieu eſt celui qui inſpire les bonnes penſées, & qui lui fit part de ſa lumiere; pour qu’elle fût communiquée à ceux qui viendroient après lui, & pour le jour où le bien & les ancêtres ne ſerviront de rien, & qu’il ne nous reſtera que ce quo Dieu, dans ſon cœur compatiſſant, nous aura donné. Le principe de la conſtruction de cet hoſpice fut dans les dix jours, du milieu du mois de Moharram, de l’année 777, & ihonit fin à ſes idées & aux travaux de cet ouvrage, dans les dix jours du milieu de Xaguet, del’année 778. Que Dieu ne dé truife point l’œvre pie des fondateurs, & ne laiſſe point ſans récompenſe les avances méritoires de ces illuſtres: que Dieu ſoit toujours avec Mahomet & ſes adhérents.»
Cette maiſon eſt aujourd’hui habitée par un particulier; on y voit dans la premiere cour un beau réſervoir & deux lions de marbre groſſiérement ſculptés, d’oùe jaillit l’eau qui le remplit. Cet édifice n’eſt remarquable que par l’inſcription faſtueuſe & prolixe que l’on vient de lire.
Philibert Girault de Prangey, Essai sur l‘architecture des arabes et des mores, 1841.
ARCHITECTURE MORESQUEUne autre construction Moresque, près du Couventde la Conception , appartient , si l‘on s‘en rapporte à l'inscription traduite par Echeverria (1), au règnede Mohammed V, et la façade, partie la mieux conservée, ne nous semble pas, d'après le caractère de ses ornements etdesessculptures, contredire cette supposition (à la fin, Planche 24 , Nº 3). Suivant Pédraza, cet édifice, appelé aujourd‘hui Casa de Moneda (Hôtel de la Monnaie), avait cette destination au temps des Arabes; mais il fait observer en même temps que son nom Arabe signifie également Maison des Fous (2). De son côté, Echeverria n‘admet ni l'une ni l'autre supposition, et prétend, à son tour, que c'était un hôpital pour les pauvres infirmes.
(1) Paseos por Granada, tome I, page 17 .
(2) PEDRAZA, Hist. Ecclesiastica, etc. de Granada, pag. 11, verso.
PLANCHE 24. DÉTAILS DIVERS, ETC., A GRENADE.
Nº 3. Façade de la maison appelée Casa de Moneda, à Grenade. Cette façade avait sans doute un avant-toit saillant semblable à ceux que nous pré sentons Nos 1 et 2, mais il a disparu à travers les réparations nombreuses qu'a subies cette maison . L‘inscription arabe, dont nous regrettons de n‘avoir point relevé une copie, occupe tout l‘intérieur de l'arc principal au-dessus de la porte, dont on ne voit dans notre planche que le haut de l'ouverture; la décoration de la partie inférieure de cette façade a complétement disparu. L‘arc très-caractérisé dont nous venons de parler, rappelle celui de la jolie Porte du Vin, Atlas, etc., GRENADE, Planche 10; et avant de connaître même l'inscription qui en attribue la construction à Mohammed V, en 1376, nous l'avions supposé devoir appartenir, comme la Porte du Vin , à la der nière époque de l'architecture Moresque, où l'on remarque déjà, ce nous semble, quelque exagération dans les formes des ornements en général, et principalement dans celles des arcs. Ces avant-toits saillants laissent peu de doute à l' égard des anciens toits des galeries des Cours des Lions et de l‘Alberca, qui devaient se terminer d 'une manière à peu près semblable; on est d‘autant plus disposé à le penser, que la couverture actuelle, bien que grossièrement exécutée, a conservé cette disposition première, et que, d'autre part, il existe encore diverses pièces de bois sculptées qui faisaient partie de ces avant-toits mêmes. Nous en avons donné quelques-unes, Atlas, etc., GRENADE, Planche 25, a, b; et nous ajoutons ici les fragments de deux autres, sous le N° 4.
José Gimenez-Serrano, Manual del artista y del viajero en Granada, 1846.
Casa de la moneda.[…]
Fundáronse hospitales en este recinto con desahogado espacio para la gente menos acomodada y aun se conservan algunos restos de un edificio de este' género en un juego de pelota que tiene la entrada frente del convento de la Concepción. La portada de la que se ven algunos restos que pronto desaparecerán, era toda de ladrillo agramilado con primor y formando graciosísimas grecas: sobre la puerta hay todavía un dintel con listones y ocupa el centro de todo una gran lápida de mármol de Macael cercada de una labor de alicatado, con la inscripción siguiente perfectamente conservada:
«Alabado sea Dios. Este hospital amparo de creyentes enfermos y necesitados, caridad viviente que Dios permite, perpetua obra pia cuya fama publican cien lenguas, limosna cuyo rédito pagará el Criador de todo, cuando herede los bienes de la tierra , gruta contra los ardores; lo mandó hacer el rey grande, celoso, renombrado, lleno de virtudes, el que hace próspero d su pueblo y venera á Dios en sus ministros, valiente, piadoso, de pecho. limpio, guardado de ángeles y del Espíritu, firme sosten de los preceptos, Señor de los creyentes Abi-Abdallad Mahomad hijo de nuestro Señor el Rey grande, altivo, omnipotente, guerrero, recto, galán , feliz , religioso, gobernador de los musulmanes, Abul Hagiag, hijo de Nuestro Señor el nombrado , el engrandecido, el sublimado, el protector de los fieles y perseguidor de sus contrarios, Abi Algualid, hijo de Nazar el privilegiado, el que todo lo hace con la voluntad de Dios y en su servicio, eligió esta obra pía desde la entrada en esta ciudad de los creyentes y reunió limosnas que le sirviesen de arco y apoyo todo enderezado á Dios, porque él dá los buenos pensamientos y asi dejó bienes para que le aprovecharan ed el dia supremo y lumbre para calentar sus manos en el tiempo en que no aprovechara el calor de la tierra. Fué el principio de la edificación d 10 del mes de Muharram de 777 y acabó su propósito d10 de Jaquel de 778 (1375 de nuestra era) Dios reciba esta obra y no deje sin galardón á los promovedores. Sea Dios y Mahoma nuestro Profeta con todos sus consortes.»
R. Monsaló, Guía del viajero en Granada, 1872.
Casa de la Moneda ó del ÁrabeFué un establecimiento construido y dotado con munificencia por Mohamed V para asilo de mendicidad y enfermos pobres en el barrio de Haxarix; hoy se halla enteramente destruido y es solo un juego de pelota.
Juan de Dios de la Rada y Delgado, Museo Español de Antigüedades, 1873.
Hoy sólo resta de aquellas importante obras, casi más que el recuerdo: el hospital se encuentra totalmente destruido. En el área que ocupaba el gran patio del estanque, hemos alcanzado á ver juegos de bolos y pelota; en los restos de sus aposentos, completamente destrozados, un pobrísimo teatro; en los antiguos baños, sucio lavadero público; y la bellísima portada del hospital, no mucho tiempo después de haberla copiado el autor de estas líneas, como si presintiera el próximo fin de tan notable obra de arte, cayó casi toda demolida por bárbara piqueta, salvándose por ventura escaso resto en que se conserva parte de las bellísimas labores destruidas, lo suficiente para juzgar el mérito de aquella obra, y para testimonio acusador contra sus incalificables destructores.[…]
Manuel Gómez Moreno, Breve reseña de los monumentos y obras de arte que ha perdido Granada en lo que va de siglo, 1884.
Extraño parecerá ocuparse de edificios que se derribaron, de monumentos que no existen. Precisamente por eso queremos hablar de ellos, siquiera como recuerdo, y para que se tenga conocimiento de la riqueza artística que hemos perdido y el modo que se ha tenido de conservar las obras que legaron épocas pasadas.[…]
Muchas de las construcciones árabes, que son las que á Granada dan el carácter que le es propio haciéndola célebre en todas partes, y por las cuales es principalmente visitada de nacionales y extranjeros, han desaparecido por la tendencia innovadora y con el pretexto de mejoras locales. Más hermosura tendría la ciudad si hubiese conservado estos monumentos, verdaderas joyas, con el decoro y decencia debidos, sin mezquinos y ridículos restauros, ó en ese total abandono en que se les ha tenido y se les tiene por lo que toca al Municipio. Ellos engalanarían la población y le darían interés monumental, del que por lo general carece lo moderno que se hace, y que no puede reemplazar, bajo ningún concepto, esas bellezas que hoy una y mañana otra van arrancándose de nuestro suelo, hasta que se logre obtener una ciudad sin importancia artística. Italia, el país clásico de las artes, y esas ciudades de España, en las que las reformas de la población no se han introducido con el afán destructor y anti-artístico que entre nosotros, deben su nombre é interés á los monumentos que encierran en su seno, y cada día es mayor el número de viajeros que acuden á ellas, aumentando así una de sus fuentes de riqueza.
Granada, con cada monumento que pierde, desaparece parte del encanto que tiene para el extranjero y artista que viene á visitarla. Los que velan por los intereses comunales se cuidan poco de estas cosas ó las consideran de un modo muy diverso, mirando los monumentos árabes con marcada indiferencia, como se aprueba por los siguientes hechos.
[…]
[…]
Antonio Almagro Cárdenas, Museo Granadino de Antigüedades Árabes, 1886.
La acción del tiempo había mermado, sin embrago, grandemente en la época á que nos referimos, las bellezas del pórtico. Sus adornos, destruidos en parte se hallaban y ocultos en la parte bajo el musgo y la yedra. Su vetusto portón ostentaba muestras de haber sido varias veces reformado por manos profanas. La inscripción cúfica que adornaba el dintel había sufrido grandes mutilaciones. Á pesar de todo, aun se podía formar juicio exacto de lo que fué el pórtico en su primitivo estado. Es más, el transcurso de los siglos, al marcar en él su huella de tal suerte, le había realzado con ese indecible atractivo que ofrecen los restos de pasadas edades.El lápiz y el pincel se ocuparon varias veces en copiar las bellezas de esta hermosa portada (1) y á ello debemos el poder reconstruirla tal y como se hallaba antes de su demolición. También fué reproducida en relieve por un inteligente arquitecto, y muy conocedor del estilo árabe, que formó una preciosa reproducción, de la cual está tomada nuestra fotografía que, por la perfección del modelo, produce el efecto mismo que si hubiera sido sacada directamente del original.
En la fotografía á que nos referimos, la portada de la Casa de la Moneda aparece tal como fué, rica en adornos y de elegante y original diseño.
[…]
En esta parte merecen especial atención las dos fajas verticales de cada uno de los lados, cuya labor llenan exágonos truncados al entrelazarse y circunscribirse; y sobre todo, el gran rótulo que sobre la puerta corre horizontalmente.
Está formado el rótulo á que nos acabamos de referir con gruesos caracteres cúficos que asemejan las dovelas estriadas de un dintel y se hallan tan prolijamente combinados que, á primera vista, más que inscripción, como lo es, parece una greca de complicadas labores. Era esta en el original obra de agramilado, y aunque no se conservara íntegra cuando se copió antes de ser demolido el edificio, ha podido fácilmente reconstruirse. El texto del letrero no es otra cosa que el lema de los Alahmares ولا غالب الا الله «Solo Dios es vencedor», con tal artificio dispuesto que puede leerse lo mismo en sentido natural, en cuyo caso las letras son de relieve, que invirtiendo la inscripción, y entonces forman las letras los mismos huecos del agramilado. Este epígrafe es uno de los más curiosos é interesantes que nos ha legado la habilidad y especial maestría de los alarifes granadinos, y la más peregrina de cuantas combinaciones se han formado con el conocido mote de los Beni Nazar.
Respecto á su traducción, ya la hizo el P. Echeverría en sus Paseos por Granada y también la ha rectificado el distinguido orientalista D. Eduardo Saavedra, quien afirma, y con razón, que al final del letrero se halla la abreviatura تعالى (excelso) de que carecen otras inscripciones cúficas de este mismo texto, y no falta nunca en las de caracter nesgui (2).
(1) Varias copias se hicieron de la hermosa portada, poco antes de su demolición. La mejor de ellas fué la que sacó un señor Pineda, hábil artista, del que se conservan muy buenos dibujos de diversos edificios de esta ciudad. Esta copia es la que sirvió, según hemos oído, al Sr. D. Juan de Dios Rada para trazar el croquis del hermoso cromo que ilustra su artículo, en el Museo español de antigüedades, y parece se conservó durante algún tiempo en la Escuela de Bellas Artes, de donde después ha desaparecido. El actual director de dicho establecimiento, D. Manuel Obren, también sacó una copia al lapiz que regaló al malogrado Fortuny, y otra más pequeña que ha servido para el grabado que ilustra el párrafo relativo á este edificio, de la obra de D. Rafael Contreras. También hemos visto un hermoso cuadro al óleo que posee D. Ramón Córdoba, y conviene exactamente con los demás dibujos y copias que hemos citado. El referido cuadro lleva como firma la cifra A y fué hecho, según nota que aparece al pié, en el año de 1842.
(2) Véase la monografía de D. Juan de Dios de la Rada sobre este mismo monumento. Museo español de antigüedades tomo II.
Francisco de Paula Valladar, Guía de Granada, 1890.
LA CASA DE LA MONEDAEstuvo enclavada en lo que es hoy Carrera de Darro, limitándolo al N. la calle de la Concepción; al M. la Carrera referida; al E. una calle nombrada como el edificio, y al O. la cuesta del Bañuelo, según escritura de 1748 que cita Rada y Delgado en el Museo español de antigüedades (tomo II, pág, 63). Pedraza describe este edificio en pocas líneas, lo mismo que Jorquera en sus Anales, y dice que lo «labró el Rey Abí Abdalí, aurá quatrocientos años, para casa de locos, como parece por ella y lo manifiesta el letrero Arabe que tiene sobre su portada: ...Tiene vn grande estanque en el patio con dos leones en medio, de marmol blanco de estraordinaria grandeza que vierten agua par la boca»... Estos leones son los que están en la puerta del carmen de la Mezquita (páginas 173 y 174), donde también se conserva la inscripción que sobre la puerta de entrada de la Casa de la Moneda había, dentro de una elegante ventanita é inmediatamente después de una cornisa que separaba el cuerpo de decoración donde aquella estaba, de la puerta, propiamente dicha, que era cuadrada, formando las dovelas de ladrillo agramilado una curiosísima inscripción en grandes caracteres cúficos que decía Solo Dios es vencedor. El texto de la inscripción de la lápida, compónese de grandes elogios al hijo de Abul Ilachach, que mandó construir el referido edificio para hospital en 1376, y del libro de Jiménez Serrano, citado varias veces, resulta que en su tiempo aun se conservaban restos de la portada, parte del patio y algunos fragmentos de alicatados en el interior. El año 1843, el Estado vendió la Casa de la Moneda, comprándola D. José López, quien procedió á demolerla inmediatamente. Esto produjo gran disgusto entre artistas y literatos, y Jiménez Serrano, que publicaba entonces un periódico titulado El grito de Granada, hizo ruda campaña contra el Ayuntamiento, creyendo que el edificio pertenecía al caudal de Propios y entonces el Alcalde dispuso que se insertara un comunicado, en el cual, calificando de inútil el edificio en cuestión, se dice que su compra para restaurarlo no debe hacerse (!). El dueño fué preso por que empezó la demolición sin licencia. No hay datos bastantes para asegurar que ese edificio fuera peca ó casa de Moneda en tiempos de los árabes, puesto que su nombre se origina de que fué destinado por los Reyes Católicos con aquel objeto. En él se ha labrado moneda hasta el pasado siglo. Entre algunos documentos respectivos á esa casa, hemos hallado en el Archivo municipal varias pragmáticas y cartas reales. En 7 de Mayo de 1520, se dispuso que «.en la Casa de la Moneda de esta Ciudad de Granada», siempre que se hubiera de labrar plata, fuese dos partes en reales enteros y la otra tercera, la mitad en medios reales y la otra en cuartillos. En el mismo año se labraron 1 cuento y 100.000 maravedises de cuartos y ochavos. Á fines del siglo XVII, aun se acuñaban monedas de oro, plata y cobre.
Manuel Gómez Moreno, Guía de Granada, 1892.
«En 1843 fué demolida, excepto una parte de su admirable portada, que también desapareció á pocos años; era ésta de ladrillo cortado, en el dintel de su puerta veíase el lema “Solo Dios es vencedor”, en caracteres cúficos, de modo que podía leerse hacia arriba y hacia abajo, siendo de notar que la misma inscripción en idéntico estilo aparece escrita cuatro años antes en la fachada del alcázar de Sevilla, circunstancia que apoya la idea de que artífices granadinos lo decoraron.» (Ilustración de De la Rada y Delgado).Vicente Lampérez y Romea, Arquitectura civil española de los siglos I al XVIII, 1922.
El moristán de Granada. Por singular fortuna conocemos, circunstancial y arquitectónicamente, un monumento de la beneficencia hispano-mahometana: es el moristán (hospital) de Granada. Fué derribado por ruinoso en 1844; mas antes del derribo, un arquitecto de Granada, el Sr. Enríquez, dibujó los planos (1) a la vista de una acuarela del señor Rada y Delgado, hízose más tarde una reproducción de la portada, que figura en el Museo Arqueológico de Madrid; y se salvó la lápida con larga inscripción que estuvo en la puerta, y está ahora en una de las casas de la Alhambra. Con todo esto, puede decirse que conocemos el hospital granadino casi con tanto detalle como si subsistiera.Leopoldo Torres Balbás, Granada, la ciudad que desaparece. Arquitectura, 1923.
En 1843 fue derribada, por ruinosa, la llamada Casa de la Moneda, hospital de locos construido por Mohamed V y destinado a aquel uso por los Reyes Católicos.Leopoldo Torres Balbás, Crónica arqueológica de la España musulmana, 1944.
A los lados de la puerta, y salvando un zócalo, que en los dibujos de Enríquez se representa de ladrillo al descubierto, extendíase una decoración de otros recortados o tallados dibujando una traza geométrica, dentro de una doble cinta entrelazada, que limitaba también el dintel por su parte alta. En éste, con el mismo material, se dispuso una inscripción en letras cúficas rectangulares de relieve que, como si fueran grecas, formaban ángulos rectos, según un tipo epigráfico muy frecuente en oriente (1). Echevarría y Saavedra, entre otros, afirman que la referida inscripción reproducía el lema de los nazaríes: —«No vence sino Dios»—, y que lo mismo podía leerse hacia arriba que hacia abajo, es decir, por las letras de relieve que por los claros en ellas (2).(1) Se llama cúfico rectangular un estilo epigráfico en el que las letras cúficas se estilizan hasta convertirse en trazos rectos verticales y paralelos horizontales, con supresión de toda curvatura. En la inscripción del maristan los trazos verticales de las letras siguen la inclinación de las juntas del dintel adovelado, por lo que los ángulos que forman con los trazos horizontales no son rectos. Una inscripción semejante hay en la fachada del palacio del rey don Pedro, en el Alcázar de Sevilla, obra de 1364, casi contemporánea, por tanto, de la granadina. Otra, también de letras cúficas rectangulares, bastante raras en Occidente, se ve en un muro de la mezquita de Sidi Abu Medin, de Tremecén, erigida en el año 739=1339. Está formada por trozos de cerámica verde incrustados en el ladrillo (Les monuments arabes de Tlemcen, por MM. William y Georges Marçais, Paris 1903, p. 263).
(2) Echevarría, Paseos por Granada, t. I, p-49; Rada y Delgado, Portada de la casa conocida vulgarmente por de la Moneda en Granada, p. 66. Rada dice que la lectura de esa inscripción se debe a don Eduardo Saavedra.
Juan Antonio Gaya Nuño, La arquitectura española en sus monumentos desaparecidos, 1961.
«Loado sea Dios. Ordenó construir este hospital como prueba de la gran compasión para los enfermos musulmanes pobre, y medio de acercarse —si tal es la voluntad de Allah— al Señor del Universo… El emir de los musulmanes Al Gani bi Allah Aen Abd Allah Mohamed… Con esta construcción creó una buena obra, sin precedentes desde que el Islam penetró en estas comarcas… Dio comienzo la construcción de este edificio en la segunda decena del mes de muharram del año 767. Y se terminó, lo que el fundador se propuso y para lo cual asignó bienes de obras pías, en la decena intermedia del mes de sawat del año 768. ¡Que Allah no deje sin recompensa a los que obran bien ni haga vano el esfuerzo de los bienhechores! ¡Y que Allah bendiga a nuestro señor Mohamed, sello de los profetas, y a su familia, y a sus compañeros!»Mariano Martín García y Juan Antonio García Granados, El Maristán de Granada tras el hallazgo de sus restos, 1979.
La portada (1), ricamente decorada, estaba constituida por un paño rectangular, de medidas 6,60 m. de altura por 3,70 m. de ancha, estando dividida en dos cuerpos, de casi iguales dimensiones, por una imposta corrida de ladrillo, formada por un filete y una nácela, que descansaba sobre pilastras del mismo material.[…]
Sobre la puerta y rodeada de la misma doble cinta existía una inscripción en relieve, siguiendo la dirección de las dovelas del arco, hecha con ladrillo recortado, en letras cúficas rectangulares (2) , que reproducía el lema de los nazaritas y que segÚn D. Eduardo Saavedra decía: 11 No hay más vencedor que Dios excelso", pudiéndose leer h acia arriba o hacia abajo, o sea, por las letras en relieve o por los claros que quedaban entre ellas.
[…]
La portada es la única parte del edificio musulmán de la que conocemos dos versiones diferentes, debidas a Enríquez y De la Rada Delgado, y nunca mejor dicho lo de diferentes, pues excepto en rasgos generales las divergencias entre ambos dibujos son tales que hacen que tengamos que acudir a otros recursos para discernir cual pudo ser el aspecto real de aquella.
El dibujo realizado por De la Rada Delgado muestra mayor realismo en sus detalles, dándonos datos sobre su estado de conservación que coexisten en Enriquez, cuyo trazado es una reconstrucción total, lo mismo en la fachada como en la sección longitudinal. Ya Torres Balbás señaló que Enriquez debía haber completado en los planos de conjunto «partes y elementos. desaparecidos ya entonces». En efecto, resulta increíble que un edificio del que se afirmaba que estaba «de tal modo ruinoso, que ha llegado al estado de que de un momento a otro se desplome» y que «ha desaparecido casi todo lo que constituía su mérito y el resto no se puede sostener», presentara el aspecto con que se muestra en los referidos dibujos, con todas las reticencias que estas afirmaciones puedan sugerir teniendo en cuenta su procedencia (3). Su utilización como Casa de la Moneda, casa señorial, convento o casa de vecinos y almacén de vinos, implica necesariamente una serie de readaptaciones y mutilaciones que harían casi irreconocible el edificio medieval. Basta ver fotografías y grabados de otros monumentos como la Casa del Chapiz, el Corral del Carbón e incluso multitud de rincones de la propia Alhambra para comprender lo que decimos. Al mismo tiempo las mediciones tendrían que ser muy complejas para llegar a un resultado aceptable en la elaboración de los planos.
En De la Rada Delgado la portada aparece semienterrada en una altura de metro y medio aproximadamente; esta circunstancia no es producto de un hecho inmediato como pudiera ser la propia demolición del edificio, sino que revela cierta antigüedad, pues se ha dispuesto un umbral de piedra y otras de buen tamaño protegen la parte baja de las jambas, sobrepasando la línea de los tableros de lazo. Las puertas aparecen muy estropeadas, protegidas en sus zonas inferiores por planchas metálicas. Todo revela un uso cotidiano. Si tenemos en cuenta que el dibujo fue publicado en 1873 cabe pensar que lo representado era lo que había quedado tras los derribos de 1843 hasta el desmonte de la portada. Ni que decir tiene que el interior poseería el mismo nivel del suelo. Cabe pensar también que los destrozos que muestra la decoración en las partes bajas pudieron producirse en época tardía.
Aparte de las circunstancias apuntadas, en los elementos decorativos conservados encontramos amplias diferencias. La decoración del dintel muestra distinto trazado, especialmente en la zona izquierda de la inscripción.
[…]
Como vemos la posibilidad de llegar a un conocimiento exacto del edificio a través de los dibujos que lo representan no es posible, teniendo que recurrir al análisis de sus elementos en función del contexto genérico del arte nazarí en que se presentan.
(1) Poco antes de la demolición del edificio se hicieron varias copias de la misma, destacando entre ellas:
– Una, obra de Pineda, de la que sirvió Rada y Delgado para obtener el croquis cuya lámina en color publicó en su obra citada, y en la que la casa aparece con el núm. 6.
– D. Manuel Obren, Director de la Escuela de Bellas Artes de Granada, hizo un dibujo a lápiz que regaló a Mariano Fortuny, y otro que publicó Rafael Contreras.
– Un óleo de D. Ramón Córdoba, fechado en 1842.
– Una reproducción en relieve de un arquitecto de la época, que ilustra el libro de Antonio Almagro Cárdenas .
– Otra reproducción, posiblemente obtenida de la anterior y a tamaño natural, realizada en el pasado siglo. Sus medidas son de 6,64 de alta por 4,51 de ancha. Hasta 1973 estuvo colocada en el Patio Árabe del Museo Arqueológico Nacional de Madrid (núm. inventario 50.590). En la actualidad se encuentra embalada y en espera de su traslado a Granada, para su definitivo montaje en el Museo Nacional de Arte Hispanomusulmán.
(2) En esta inscripción los trazos verticales de las letras siguen la inclinación de las juntas del dintel adovelado, por lo que los ángulos que forman con los trazos horizontales no son rectos. (Torres Balbás: “El Maristán de Granada”, pág. 491).
(3) Estas afirmaciones proceden de la nota aclaratoria publicada por el Ayuntamiento de Granada en el diario El Grito de Granada', núm. 67, 6 de agosto de 1843, ante la protesta del mencionado periódico local por el inminente derribo del Maristán.
Precedentes
Inscripción de la puerta del Palacio del ReyPedro I en el Real Alcázar de Sevilla
La primera cita al responde corresponde a Manuel Gómez Moreno, indicando que existe la misma inscripción en idéntico estilo pero realizada cuatro años antes en Sevilla, algo que según él apoya la idea de que el alcázar fue decorado por artífices granadinos, dato del que hoy día se tiene constancia.Yo afirmaría que al menos fue proyectada por el mismo anónimo alarife granadino, ya que se trata de un diseño de alto nivel de complejidad del que no existe más precedente que éste ni aparece en ningún monumento más.
Estudio
Tal es su complejidad que incluso las copias que se hicieron trazaron incorrectamente la inscripción. Rada debió corregir la inscripción a partir de los datos de los que pudo disponer, hay diferencias entre los trazados de su dibujo de la portada completa y el esquema de la inscripción.En la ilustración superior en rojo, están señalados dos trazos que sobran y en amarillo uno que falta, que está añadido abajo en rojo, esta corrección es necesaria para que la rotación de la misma frase en negro encaje en los huecos que quedan en blanco.
Con esta leve corrección, que yo achacaría a un simple error de Rada y Delgado, ya que los trazados que sobran arriba están corregidos abajo y el que falta abajo está dibujado arriba, la frase en árabe es legible aunque todavía no queda claro el principio de la frase, es decir la letra و, que debía aparecer en las esquinas inferior derecha y superior izquierda, quizás porque al tratarse de las esquinas el deterioro debia de ser mucho mayor, tal y como se observa en el dibujo completo la portada en la esquina inferior derecha y en el dibujo esquemático en el que faltan algunos trazos de la esquina superior izquierda aunque ésta aparezca perfectamente dibujada en dicho dibujo. Lo curioso es que esta letra sí que aparece en el dibujo de Francisco Enríquez situada en la esquina superior izquierda, aunque no en la inferior derecha.
La cúfica cuadrada se genera a partir de una trama cuadricular, que teniendo un cuadrado como módulo, se desarrolla a partir de un número concreto de elementos vertical y horizontalmente dispuestos, y la inscripción se debería poder dibujar a partir de esta trama. Francisco Enríquez, quizás por desconocimiento de esta premisa, utilizo una cuadrícula de 42 módulos de ancho por 17 ó 18 módulos de alto, lo que le forzó a falsear los trazos para poder resolver el dibujo. El de la portada de Manuel Pineda, que es el mismo que el de la portada de Rada y Delgado y las posteriores infografías de Antonio Almagro usan una cuadrícula de 42 x 18 módulos, y salvo el pequeño error en el trazo citado anteriormente, es correcta, con la salvedad de la letra inicial de la frase.
Con todo esto me dispuse a diseñar mi propia versión de la inscripción, desarrollada a partir de una cuadrícula de 40 x 18 módulos. El diseño es también economía.
El dibujo siguiendo la inclinación original sería el siguiente.
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